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L'ostéopathie pédiatrique accompagne le bébé, l'enfant puis l'adolescent

Le bébé: un suivi aux étapes clés

  • À la naissance : Cette première séance est très importante. L’ostéopathe fait un examen minutieux du bébé et traite les dysfonctions tissulaires qui peuvent être liées à une position intra-utérine ou causées par l’accouchement. Il est indispensable de consulter le plus vite possible si le nouveau-né présente des difficultés d’alimentation ou une position préférentielle (prévention du syndrome de la tête plate ou plagiocéphalie).

 

  • À 3 mois : Un suivi est préconisé à cet âge afin de s’assurer de l’absence de plagiocéphalie. L’ostéopathe vérifie également la mobilité globale pour permettre un bon développement psychomoteur (retournement, marche à quatre pattes, …).

 

  • À 7 mois si bébé ne se retourne pas : Le retournement est une étape importante du développement. Si le bébé ne se retourne pas, c’est peut-être qu’il présente des dysfonctions tissulaires qui le gênent.

  • Au quatre pattes (entre 9 et 12 mois) : s’il est atypique (sur les coudes, sur les fesses, …) ou asymétrique.

 

  • À 17 mois si bébé ne marche pas : Tout comme pour les autres étapes de son développement, si le bébé a du mal à les franchir c’est que, peut-être, des dysfonctions tissulaires l’en empêchent.

L'enfant: un suivi tous les 2 ans

  • À 6 ans : Un bilan est recommandé à cet âge afin de faire le point sur le développement physique de l’enfant et de s’assurer de l’absence dysfonctions ostéopathiques (restrictions de mobilité). Une attention particulière est portée au os du visage pour permettre la bonne sortie des dents définitives. En effet, certains choc sur le menton ou sur les pommettes peuvent créer des tensions qui perturbent l’éruption dentaire.

  • À 8 ans : À cet âge, la marche est totalement acquise d’un point de vue neuromusculaire, une attention particulière est donc portée à la posture. En effet, elle est la résultante aussi bien de contraintes mécaniques (dysfonctions tissulaires et/ou articulaires causées par des chocs), que de fonctions essentielles (respiration, marche, sommeil, déglutition…). L’ostéopathe vérifie, et corrige, le cas échéant, les dysfonctions qui perturbent la posture de l’enfant pour lui permettre de bien grandir. Si besoin, il peut réorienter vers d’autres professionnels de santé.

 

  • À 10 ans : Un suivi est préconisé à la préadolescence pour s’assurer de l’absence de dysfonctions ostéopathiques qui pourraient gêner le bon développement.

  • À 12 ans : Une consultation avant la poussée de croissance est importante pour permettre à l’enfant de grandir dans une bonne posture. L’ostéopathe reste attentif à l’éruption dentaire et, si besoin, travaille en parallèle de la prise en charge orthodontique.

L'adolescent: un suivi tous les 6 mois

  • Pour la croissance : La croissance et les changements hormonaux sont importants, il faut s’assurer qu’aucune contrainte mécanique ne s’ajoute et perturbe le bon développement.

  • Pour les émotions : Les émotions fortes peuvent créer des dysfonctionnements au niveau de la respiration, des tensions musculaires au niveau des mâchoires, des épaules,… Que l’ado peut ressentir, ou pas.

  • Pour le sport : Pratiquer plus ou moins dans les règles de l’art, à plus ou moins haut niveau, certaines habitudes sportives peuvent se répercuter sur le corps de l’ado et son développement. Sans parler des chutes et des blessures !

  • Pour les dents : Il est indispensable de suivre un ado qui a de l’orthodontie, les forces en jeu sur les dents sont importantes et conditionnent, en partie, sa posture. Il faut s’assurer que l’ado s’adapte bien son traitement orthodontique.

L’adolescence est une période clé du développement physique. Les contraintes mécaniques ou dysfonctionnements installés et pas pris en charge avant la fin de la croissance sont beaucoup plus compliqués à traiter à l’âge adulte et peuvent conduire à des douleurs chroniques. La prévention et le suivi est essentiel.

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