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Qu’est-ce que c’est ?

Les réflexes archaïques, aussi appelés réflexes primitifs, sont des mouvements automatiques et involontaires réalisés à la suite d’une stimulation sensorielle ou motrice (un changement de position, un bruit, une stimulation cutanée).

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Ces réflexes font partie intégrante de notre système nerveux et sont basés sur des programmes moteurs déterminés génétiquement. Ils commencent à apparaître quelques semaines après la conception pour certains, un peu plus tard durant la grossesse pour d’autres ainsi qu’au moment de la naissance ou dans les premiers mois de vie.

Dans quel cas consulter ?

Troubles moteurs et posturaux :

  • Troubles de la coordination, maladresse

  • Troubles de la marche (retard, marche sur la pointe des pieds)

  • Mauvaises postures

  • Scoliose et douleurs de dos

  • Difficulté pour apprendre à faire du vélo, à nager

  • Troubles de l’écriture

 

Troubles émotionnels :

  • Peurs, angoisses, anxiété

  • Timidité

  • Agressivité, difficulté à gérer ses frustrations

  • Mauvaise gestion du stress

  • Relation avec les autres difficiles

  • Dépression

 

Troubles cognitifs :

  • Troubles de l’attention et de la concentration

  • Troubles du langage

  • Difficultés de mémorisation, difficultés de compréhension

  • Troubles dys (dyslexie, dyspraxie,…)

 

Mais aussi :

  • Hypersensibilités auditive (ne supporte pas les bruits soudains, les environnements bruyants)

  • Troubles visuels

  • Troubles vestibulaires (manque d’équilibre, mal des transports)

  • Énurésie

  • Troubles du sommeil, cauchemars, ...

À quoi ça sert ?

Ces mouvements sont essentiels au développement neuro-sensoriel et moteur de tout individu.

In utéro, certains permettront la naissance en guidant le fœtus vers la sortie et en lui permettant de tourner, se fléchir puis se défléchir. Dès la naissance ils permettront à l’enfant de survivre : le réflexe de succion par exemple permet au bébé de téter sans qu’on ait eu besoin de lui apprendre.

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Au fur et à mesure que l’enfant grandit, grâce à la répétition des mouvements réflexes et à la création des fibres neuronales, il va pouvoir passer aux étapes suivantes de son développement : l’enfant va acquérir une motricité volontaire conduisant à des gestes fluides et coordonnés, un bon équilibre postural, une stabilité émotionnelle, la capacité d’apprendre, etc.

Comment ça fonctionne ?

Pour que le développement du tout petit se déroule correctement, chaque réflexe doit émerger, avoir une phase d’activité puis s’intégrer, c’est-à-dire s’estomper afin de laisser la place aux autres réflexes archaïques puis aux réflexes posturaux perdurant toute la vie. Ce processus d’intégration des réflexes primitifs se termine à la fin de la première année de vie pour la majorité des réflexes, mais perdure jusqu’à environ 3 ans pour certains d’entre eux.

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Cependant, pour des raisons variées et mal connues, ce processus d’intégration peut s’interrompre. Il y a probablement des causes mécaniques comme un accouchement difficile ou des conditions de développement moteur pas optimales (peu de temps passé au sol et sur le ventre, trop de temps dans un transat ou cosy, utilisation du youpala, reflux obligeant à placer le bébé sur plan incliné, …) ainsi que des causes émotionnelles (stress important, choc émotionnel, accident, …).

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Une mauvaise intégration des ses réflexes oblige le corps à mettre en place des compensations afin que les mouvements puissent quand même se réaliser. Cela occasionne de la fatigue, des douleurs, des troubles moteurs, des difficultés d’apprentissage, etc.

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